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Apprentissages ...
Puis, en 2023, l'entreprise (d'une vie)

Le commencement ... 

   

J'ai débuté auprès des chevaux à mes 12 ans, à coup de balades touristiques estivales auprès d'un public touristique et débutant. Une association près de chez moi proposait ces prestations et acceptait les bénévoles. Au fil des années, de bénévole je suis devenue salariée jusqu'à finir par gérer, en collaboration avec le bureau de l'association, les saisons estivales.

En parallèle, l'éducation du cheval et le travail à pied m'intéressait fortement. à l'air du "plus je force, plus je soumets le cheval et plus il m'obéit", j'ai choisi la voie de la compréhension. J'ai choisi de chercher d'autres façons de faire et de montrer qu'il n'était pas nécessaire de faire plier / céder pour obtenir des résultats. 

C'est avec cette idée en tête que je me suis mise à éduquer des chevaux passant par l'association pour être revendus ensuite. Ce fut une première expérience formatrice, de terrain. 

Puis, en 2019, le déclic. Désormais, j'aiderai chevaux et cavaliers à se comprendre, et je viendrai en aide à ceux dans le besoin. 

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Nagareboshi

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Mon association a pris forme en 2019. Elle a permis de débourrer et de coacher plusieurs personnes aux alentours du bordelais. A cette époque, je voulais aider, mais je n'avais pas encore de méthodologie particulière : jamais formée réellement, j'allais vers ce qui fonctionnait. J'essayais, ne ménageait pas mes méninges, et progressait à chaque rencontre.

Cependant, j'ai assez vite compris qu'il me faudrait obtenir un diplôme si je souhaitais réellement faire de ce que j'aimais, un métier.

Alors, à la fin d'un parcours universitaire en archéologie, la décision (qui a tout changé) : j'économiserai une année afin d'entrer en formation au Haras de La Cense.

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Formations, salariat et début entrepreneuriaux

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C'est ainsi qu'en mai 2022, à bord de ma fidèle Corsa, je prends la route et atterri à Corte, en Corse. De là, je rentrais diplômée de l'ATE. Ce premier diplôme m'a permis de valider dans la foulée le BFE EE 1 au sein même du Haras de La Cense.

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Forte de ces expériences, mon retour dans le bordelais s'est avéré quelque peu ... déprimant. Les paysages plats et mornes, quand on a passé 6 mois en Corse, ne donnent pas forcément envie de rester dans le coin. Je profite d'un petit temps de latence pour passer mon Meneur d'Attelages en Tourisme Equestre, puis mission "trouver un job". Je ferme mon association et monte mon entreprise : je commence à donner quelques cours en travail à pied, mais ça ne décolle pas vraiment.

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Mon CV refait, je checke Equi-ressources tous les jours et finit par tomber sur une offre qui semble me correspondre : un poste en tant que salariée au sein d'une écurie d'endurance dans le Lot.

Séduite, me voilà quitter de nouveau ma région natale pour emménager à Gourdon, dans le 46.

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Ce fut probablement la meilleure décision de ma vie. J'y ai passé un an, auprès des jeunes chevaux uniquement (qualifications jusqu'en 80 km). Mon entreprise fonctionnait en parallèle : j'éduquais et donnais des cours le soir, à la débauche.

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Après cette année, je décide de démissionner. Trop investie, je sens que j'arrive au bout de ce que je suis capable de donner. Je me recentre, prends du temps pour moi-même, relance gentiment l'entreprise. L'hiver est morne, il pleut beaucoup et la clientèle n'est pas forcément au rendez-vous. Pas de problème : ça ne doit juste pas être le moment. Je redeviens salariée quelques mois, garde des clients le soir et le week-end et en parallèle, je décide de passer mon BPJEPS.

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Janvier 2025 : fin des jobs salariés - je me concentre sur mon BPJEPS, mes examens étant en mars. Je lance plus intelligemment mon entreprise, qui commence à tourner.

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Avril 2025 : je suis diplômée du BPJEPS - l'entrepreneuriat prend une nouvelle tournure. Les prestations se diversifient et la clientèle est au RDV.

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Je surfe sur la vague, et décide de terminer l'année en revenant au Haras de La Cense pour passer le CCPEE. L'entreprise tourne, mais j'ai un besoin de faire mieux et de me confronter de nouveau à des gens qui s'y connaissent vraiment.​ Je sors diplômée en novembre 2025.

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Et maintenant ?

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L'entreprise grandit un peu plus chaque jour. Les prestations évoluent, les tarifs se précisent, mon secteur de déplacement également.

Dans le futur, vous verrez probablement se monter une structure bienveillante, faisant appel à des intervenants extérieurs régulièrement, et proposant enseignement, éducation et stages.

J'ai hâte de partager tout ceci avec vous !!

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Vovol et moi

« Il ne s'agit pas de quelques leçons. C'est un travail sans fin. »

Nuno Oliveira

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